Passé Koumac, le visiteur plonge au coeur d’une des régions les plus sauvages de Nouvelle-Calédonie. Route sinueuse à perte de vue, collines rouge orangé gorgées de minerais, végétation dense et omniprésente de buissons et d’arbustes. Au loin ? La mer à l’infini.
Profiter de la pointe nord de la Calédonie nécessite trois bonnes journées. Départ aux aurores de Nouméa pour tirer parti d’une RT1 dégagée. Envie d’une pause café ? Un stop à La Foa s’impose. Pourquoi pas au Roll’s ? Installé en bord de route, le snack sert des petits déjeuners frais et copieux. La gérante, Manu, prépare aussi des plats du jour sains et équilibrés. Une cuisine traditionnelle à base de produits locaux. Autre option pour une halte déjeuner, le Skipper à Koumac. Lové dans l’anse de la marina de Pandop, le restaurant offre une vue splendide sur l’océan et les bateaux de plaisance. Au menu, spécialités de poissons, gratin de crabe, crevettes moelleuses, salades terre ou mer et desserts maison. Rassasié ? Il faut reprendre le périple, direction plein nord. Peu à peu, la civilisation laisse place à la nature. Au détour de cette route qui serpente, monte et descend, les paysages deviennent de plus en plus sauvages. L’ancienne mine de Tiébaghi rappelle l’histoire de l’île. Plus loin, les troupeaux de vaches se font plus rares, les maisons se comptent sur les doigts de la main. C’est le royaume des arbustes, des collines ondoyantes et des chevaux sauvages. La route longe la baie de Néhoué et se dirige vers l’escale de la soirée : le Malabou Beach. Des bungalows remis au goût du jour, installés en bord de mer, au milieu d’une agréable cocoteraie. Un endroit de retraite confortable et calme. La balade vers la plage de sable blanc permet de s’immerger dans l’ambiance paisible des lieux.
Après un bain marin ou une séance de kitesurf sur le platier devant l’hôtel, cap vers l’extrême pointe nord. Passé le village de Poum, un dernier croisement. Direction Boat Pass, point le plus septentrional de la Grande Terre. Dans ce calme absolu, seul le vent vient rompre la quiétude du lieu. Bordée de mangrove, la plage ouvre la vue sur l’île Baaba et très au loin, les îles Belep. Ambiance bout du monde garantie. Retour vers le Relais de Poingam : un petit coin de paradis au coeur de cette région sauvage. Plage tranquille bordée d’une eau turquoise, piscine d’eau du lagon, végétation luxuriante, bungalows confortables et sans chichis avec salles de bains extérieures charmantes en pierre polie et coquillages. Le soir, place à la cuisine savoureuse et traditionnelle, façon table d’hôtes. Installés sur de grandes tables de bois, les clients discutent tout en dégustant curry ou rougail de cerf, poissons du lagon, légumes - dont le pourpier de mer en salade - et fruits issus du jardin écolo. Le lendemain, une balade vers les marais salants s’impose. Au bout d’un sentier découverte, un jeune couple de « Robinson Crusoé » accueille les visiteurs, invités à se prélasser dans les bains d’argile jouxtant la plage. Idéal pour la peau et l’organisme. Rinçage dans la mer, douche au niaouli et café convivial concluent cette expérience rustique !
Passage par le village paisible d’Arama, reconnaissable à sa charmante église multicolore, ceinte de flamboyants centenaires. De là, la route ramène vers la côte Ouest. Une dernière halte au marché de Guû pour jouer aux dominos, faire le plein de brochettes de poulet et de gâteaux pomme-liane avant de regagner Nouméa et la civilisation. L’aventure s’achève, laissant des souvenirs impérissables d’une nature sauvage magnifique. À découvrir absolument.
Geneviève du Parc Locmaria
Lancés par Jean Broudissou en 2010, les salins de Kô, répartis sur quatre hectares, produisent environ 22 tonnes à l’année. Et ce, de façon complètement artisanale. Fleur de sel, sel gris aux algues, aux baies roses, au poivre du Vanuatu, à la vanille, ainsi que gros sel ou sel fumé à la noix de coco, sont vendus en sacs en tissu ou dans des pots aux coloris variés, et disponibles dans la boutique artisanale du Relais de Poingam.
Ancienne mine de chrome la plus importante au monde, la mine de Tiébaghi - « montagne du tonnerre » en mélanésien - est aujourd’hui désaffectée. Découverte en 1877, l’exploitation commence en 1901 et, vers 1945, le village de miniers compte 1 500 habitants. Le site, fermé définitivement depuis 1989, et l’ancien village se visitent. Compter une demi-journée pour se replonger dans l’histoire et le quotidien des mines. Renseignements auprès du Point d’Information de Koumac - Tél. 42 78 42.
Profiter de la pointe nord de la Calédonie nécessite trois bonnes journées. Départ aux aurores de Nouméa pour tirer parti d’une RT1 dégagée. Envie d’une pause café ? Un stop à La Foa s’impose. Pourquoi pas au Roll’s ? Installé en bord de route, le snack sert des petits déjeuners frais et copieux. La gérante, Manu, prépare aussi des plats du jour sains et équilibrés. Une cuisine traditionnelle à base de produits locaux. Autre option pour une halte déjeuner, le Skipper à Koumac. Lové dans l’anse de la marina de Pandop, le restaurant offre une vue splendide sur l’océan et les bateaux de plaisance. Au menu, spécialités de poissons, gratin de crabe, crevettes moelleuses, salades terre ou mer et desserts maison. Rassasié ? Il faut reprendre le périple, direction plein nord. Peu à peu, la civilisation laisse place à la nature. Au détour de cette route qui serpente, monte et descend, les paysages deviennent de plus en plus sauvages. L’ancienne mine de Tiébaghi rappelle l’histoire de l’île. Plus loin, les troupeaux de vaches se font plus rares, les maisons se comptent sur les doigts de la main. C’est le royaume des arbustes, des collines ondoyantes et des chevaux sauvages. La route longe la baie de Néhoué et se dirige vers l’escale de la soirée : le Malabou Beach. Des bungalows remis au goût du jour, installés en bord de mer, au milieu d’une agréable cocoteraie. Un endroit de retraite confortable et calme. La balade vers la plage de sable blanc permet de s’immerger dans l’ambiance paisible des lieux.
Après un bain marin ou une séance de kitesurf sur le platier devant l’hôtel, cap vers l’extrême pointe nord. Passé le village de Poum, un dernier croisement. Direction Boat Pass, point le plus septentrional de la Grande Terre. Dans ce calme absolu, seul le vent vient rompre la quiétude du lieu. Bordée de mangrove, la plage ouvre la vue sur l’île Baaba et très au loin, les îles Belep. Ambiance bout du monde garantie. Retour vers le Relais de Poingam : un petit coin de paradis au coeur de cette région sauvage. Plage tranquille bordée d’une eau turquoise, piscine d’eau du lagon, végétation luxuriante, bungalows confortables et sans chichis avec salles de bains extérieures charmantes en pierre polie et coquillages. Le soir, place à la cuisine savoureuse et traditionnelle, façon table d’hôtes. Installés sur de grandes tables de bois, les clients discutent tout en dégustant curry ou rougail de cerf, poissons du lagon, légumes - dont le pourpier de mer en salade - et fruits issus du jardin écolo. Le lendemain, une balade vers les marais salants s’impose. Au bout d’un sentier découverte, un jeune couple de « Robinson Crusoé » accueille les visiteurs, invités à se prélasser dans les bains d’argile jouxtant la plage. Idéal pour la peau et l’organisme. Rinçage dans la mer, douche au niaouli et café convivial concluent cette expérience rustique !
Passage par le village paisible d’Arama, reconnaissable à sa charmante église multicolore, ceinte de flamboyants centenaires. De là, la route ramène vers la côte Ouest. Une dernière halte au marché de Guû pour jouer aux dominos, faire le plein de brochettes de poulet et de gâteaux pomme-liane avant de regagner Nouméa et la civilisation. L’aventure s’achève, laissant des souvenirs impérissables d’une nature sauvage magnifique. À découvrir absolument.
Geneviève du Parc Locmaria
Lancés par Jean Broudissou en 2010, les salins de Kô, répartis sur quatre hectares, produisent environ 22 tonnes à l’année. Et ce, de façon complètement artisanale. Fleur de sel, sel gris aux algues, aux baies roses, au poivre du Vanuatu, à la vanille, ainsi que gros sel ou sel fumé à la noix de coco, sont vendus en sacs en tissu ou dans des pots aux coloris variés, et disponibles dans la boutique artisanale du Relais de Poingam.
Ancienne mine de chrome la plus importante au monde, la mine de Tiébaghi - « montagne du tonnerre » en mélanésien - est aujourd’hui désaffectée. Découverte en 1877, l’exploitation commence en 1901 et, vers 1945, le village de miniers compte 1 500 habitants. Le site, fermé définitivement depuis 1989, et l’ancien village se visitent. Compter une demi-journée pour se replonger dans l’histoire et le quotidien des mines. Renseignements auprès du Point d’Information de Koumac - Tél. 42 78 42.
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