Ouverte en avril 2019, la table d’hôte « Ecolieu de Gaïa » est nichée dans la forêt, à environ vingt minutes de la mairie de Farino, et accessible plutôt en véhicule tout-terrain. Magalie et Raffaele vous y accueillent pour vous faire découvrir leurs spécialités végétariennes.
Si vous cherchez de la tranquillité, des paysages de carte postale avec des pentes escarpées et un havre de paix avec vue sur la mer, vous trouverez votre bonheur chez Magalie et Raffaele au fin fond de Tendéa à Farino. Pour arriver jusque-là, il ne faut pas être trop pressé, la route est parfois étroite au point de ne permettre, à certains endroits, le passage que d’une seule voiture. Mais au détour d’un bancoulier, d’une grande fougère, après avoir gravi une dernière pente, ça y est, vous y êtes. La maison se fond dans le décor avec sa toiture verte et ses murs en bois. En contrebas, plusieurs buttes de permaculture révèlent l’une des passions de Raffaele. Le jardin fournit une grande partie des ingrédients dont la table d’hôte a besoin.
Dans cette structure qui accueille aussi, pour l’instant, quelques campeurs, notamment les week-ends, la table est généralement dressée sous la terrasse pour huit convives. Le service peut aller jusqu’à seize couverts, grand maximum, en installant un tivoli juste devant la maison. « Le but étant de rester petit mais de qualité », soulignent les hôtes. En Métropole, les écolieux et même les écovillages ont fleuri dans les campagnes. Ce sont des sites écoresponsables où la terre est au centre du projet. Souvent, les porteurs de ces projets alternatifs ont remis en question leur mode de vie.
« Ce changement de vie, on ne l’aurait jamais imaginé il y a cinq ans. Le terrain est le fruit d’une remise en question. On a vraiment voulu apporter quelque chose à nos enfants. Lors d’un chantier participatif, l’idée d’une table d’hôte nous est venue à l’issue d’une discussion. Du coup, on s’est lancé », évoquent les propriétaires de l’Ecolieu de Gaïa. Le couple participe à des événements et propose des plats. Les mets rencontrent un succès indéniable. La création de la table d’hôte se confirme alors : « Les bons retours nous ont poussés à chercher encore plus l’originalité et à continuer à nous enrichir de nouvelles idées. On s’est dit : pourquoi ne pas créer une table d’hôte et faire en sorte que cela soit notre activité principale ? » Auparavant coiffeuse à Nouméa, Magalie arrête définitivement son activité.
« Pour la cuisine c’est venu assez naturellement, on s’est divisé les tâches, chacun son domaine de prédilection. »
Magalie prépare de bons petits plats végétariens, de l’entrée jusqu’au dessert. Raffaele, quant à lui, s’occupe du pain, des pâtes, de la lactofermentation, du vin naturel, du kombucha. « J’aime confectionner les desserts, notamment les gâteaux crus avec des fruits, du lait de coco, des aromates, en fonction de mon inspiration du moment et de ce que j’ai dans le jardin », raconte Magalie. Ses parents étaient traiteurs dans une boucherie, mais jamais elle n’aurait pensé se retrouver derrière les fourneaux. « On a appris à nous nourrir sainement, on se préparait nous-mêmes à manger. J’ai commencé à m’y mettre vers 17-18 ans.
Le véritable déclic s’est fait lors d’un voyage en Australie, au sein d’une famille végétarienne, se remémore-t-elle. J’étais en surpoids et ce passage m’a permis d’être bien physiquement et intérieurement. J’ai donc continué sur cette voie. Ensuite, je me suis essayée au sans gluten. Le jardin m’a permis de m’améliorer en cuisine, d’oser associer les ingrédients et les aromates. C’est vraiment une cuisine au feeling, à l’intuition, en fonction de ce qui est à disposition. S’il n’y a pas un ingrédient, je m’adapte. J’essaye, je teste, continue Magalie. Il faut savoir doser pour obtenir la bonne texture. Je me rappelle d’une période où on a eu beaucoup de radis. J’ai eu l’idée de les associer avec du coco et du fenouil bronze pour faire une entrée accompagnée de gressins. » Vous en avez l’eau à la bouche ? Ça ne fait que commencer.
« Nous aimerions faire des voyages culinaires pour continuer à nous enrichir et à nous améliorer dans le domaine de la créativité. Parfois nous descendons sur Nouméa et on apprécie de ne pas avoir à cuisiner. On aime goûter et trouver de nouvelles idées. » Magalie souhaite poursuivre sa formation de conseillère en hygiène de vie, sur la physiologie humaine, et, dans quelques années, proposer des retraites sur le jeûne. Quant au niveau artistique, « la présentation est très importante, j’ai encore des choses à apprendre ».
Ecolieu de Gaïa : 117, route de Tendéa, Farino. Tél. : 50 36 23 Facebook : Ecolieu de Gaïa
Si vous cherchez de la tranquillité, des paysages de carte postale avec des pentes escarpées et un havre de paix avec vue sur la mer, vous trouverez votre bonheur chez Magalie et Raffaele au fin fond de Tendéa à Farino. Pour arriver jusque-là, il ne faut pas être trop pressé, la route est parfois étroite au point de ne permettre, à certains endroits, le passage que d’une seule voiture. Mais au détour d’un bancoulier, d’une grande fougère, après avoir gravi une dernière pente, ça y est, vous y êtes. La maison se fond dans le décor avec sa toiture verte et ses murs en bois. En contrebas, plusieurs buttes de permaculture révèlent l’une des passions de Raffaele. Le jardin fournit une grande partie des ingrédients dont la table d’hôte a besoin.
Dans cette structure qui accueille aussi, pour l’instant, quelques campeurs, notamment les week-ends, la table est généralement dressée sous la terrasse pour huit convives. Le service peut aller jusqu’à seize couverts, grand maximum, en installant un tivoli juste devant la maison. « Le but étant de rester petit mais de qualité », soulignent les hôtes. En Métropole, les écolieux et même les écovillages ont fleuri dans les campagnes. Ce sont des sites écoresponsables où la terre est au centre du projet. Souvent, les porteurs de ces projets alternatifs ont remis en question leur mode de vie.
« Ce changement de vie, on ne l’aurait jamais imaginé il y a cinq ans. Le terrain est le fruit d’une remise en question. On a vraiment voulu apporter quelque chose à nos enfants. Lors d’un chantier participatif, l’idée d’une table d’hôte nous est venue à l’issue d’une discussion. Du coup, on s’est lancé », évoquent les propriétaires de l’Ecolieu de Gaïa. Le couple participe à des événements et propose des plats. Les mets rencontrent un succès indéniable. La création de la table d’hôte se confirme alors : « Les bons retours nous ont poussés à chercher encore plus l’originalité et à continuer à nous enrichir de nouvelles idées. On s’est dit : pourquoi ne pas créer une table d’hôte et faire en sorte que cela soit notre activité principale ? » Auparavant coiffeuse à Nouméa, Magalie arrête définitivement son activité.
« Pour la cuisine c’est venu assez naturellement, on s’est divisé les tâches, chacun son domaine de prédilection. »
Magalie prépare de bons petits plats végétariens, de l’entrée jusqu’au dessert. Raffaele, quant à lui, s’occupe du pain, des pâtes, de la lactofermentation, du vin naturel, du kombucha. « J’aime confectionner les desserts, notamment les gâteaux crus avec des fruits, du lait de coco, des aromates, en fonction de mon inspiration du moment et de ce que j’ai dans le jardin », raconte Magalie. Ses parents étaient traiteurs dans une boucherie, mais jamais elle n’aurait pensé se retrouver derrière les fourneaux. « On a appris à nous nourrir sainement, on se préparait nous-mêmes à manger. J’ai commencé à m’y mettre vers 17-18 ans.
Le véritable déclic s’est fait lors d’un voyage en Australie, au sein d’une famille végétarienne, se remémore-t-elle. J’étais en surpoids et ce passage m’a permis d’être bien physiquement et intérieurement. J’ai donc continué sur cette voie. Ensuite, je me suis essayée au sans gluten. Le jardin m’a permis de m’améliorer en cuisine, d’oser associer les ingrédients et les aromates. C’est vraiment une cuisine au feeling, à l’intuition, en fonction de ce qui est à disposition. S’il n’y a pas un ingrédient, je m’adapte. J’essaye, je teste, continue Magalie. Il faut savoir doser pour obtenir la bonne texture. Je me rappelle d’une période où on a eu beaucoup de radis. J’ai eu l’idée de les associer avec du coco et du fenouil bronze pour faire une entrée accompagnée de gressins. » Vous en avez l’eau à la bouche ? Ça ne fait que commencer.
« Nous aimerions faire des voyages culinaires pour continuer à nous enrichir et à nous améliorer dans le domaine de la créativité. Parfois nous descendons sur Nouméa et on apprécie de ne pas avoir à cuisiner. On aime goûter et trouver de nouvelles idées. » Magalie souhaite poursuivre sa formation de conseillère en hygiène de vie, sur la physiologie humaine, et, dans quelques années, proposer des retraites sur le jeûne. Quant au niveau artistique, « la présentation est très importante, j’ai encore des choses à apprendre ».
Ecolieu de Gaïa : 117, route de Tendéa, Farino. Tél. : 50 36 23 Facebook : Ecolieu de Gaïa
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