Joignant le bucolique à l’utilitaire, la tradition du jardin dit « de curé » a traversé les siècles pour perdurer jusqu’à nous. Qu’est-ce que c’est ? Comment l’aménager ? On vous dit tout…
Cette drôle d’appellation est originaire du Moyen Âge où elle désignait un jardin clos situé près d’une congrégation religieuse et qui incluait à la fois verger, potager et lieu d’agrément. Nourrir, soigner et décorer étant en effet les trois fonctions principales d’un jardin de curé, on y trouvait donc des fruits et des légumes, des fleurs et des plantes d’ornement, des herbes aromatiques et médicinales... C’était également un lieu de paix et de méditation. Le jardin de curé a perduré jusqu’à notre époque, même s’il n’est bien sûr plus réservé aux seuls membres du clergé ! De nos jours, c’est un style de jardin dont la particularité est de mélanger l’utile à l’agréable, par opposition aux jardins traditionnels où les fleurs sont habituellement séparées des légumes, ceux-ci étant parfois relégués au fin fond du jardin. Dans un jardin de curé, tous les éléments qui le composent sont mis en valeur de façon égale.
L’aménagement d’un jardin de curé obéit à des règles aussi simple s que précises. Les cultures y sont ordonnées en carrés ou en rectangles, dans lesquels les rangées de fleurs alternent avec celles de légumes. Ces carrés sont entourés par des haies basses de buis, d’if ou de cyprès et séparés par des allées bordées de plantes vivaces, de petits arbres fruitiers ou d’herbes aromatiques et médicinales. Enfin, au centre des jardins de curé d’autrefois, on trouvait parfois un cadran solaire et très souvent un puits, qui en facilitait l’arrosage. De nos jours, on peut remplacer ce dernier par un bassin ou même par une petite fontaine.
Il est possible de cultiver toutes sortes de plantes dans un jardin de curé, mais les plus caractéristiques sont ce que l’on appelle les fleurs à couper (glaïeuls, zinnias, dahlias, chrysanthèmes, oeillets, marguerites) destinées à l’origine à décorer l’église ou le presbytère. On peut y ajouter des giroflées, des capucines, des tournesols, des gerberas… La plante incontournable du jardin de curé reste toutefois le rosier : on en trouvait en effet dans tous les jardins d’antan. Pour donner à son jardin un aspect plus contemporain, on peut y installer une pergola sur laquelle on fait pousser des plantes grimpantes comme la glycine ou le chèvrefeuille.
En ce qui concerne les légumes, il n’existe pas non plus de règles. Artichauts, aubergines, carottes… On peut y cultiver tous ceux que l’on veut. De plus, comme les fleurs et légumes sont mélangés à l’intérieur des carrés, pourquoi ne pas agencer ceux-ci par couleur ? Un exemple ? Un carré « rouge » avec des roses, des pieds de tomates ou des poivrons et du basilic pourpre.
La partie verger d’un jardin de curé est habituellement représentée par de petits arbres fruitiers, fraisiers, framboisiers auxquels s’ajoutent quelques pieds de vigne. On peut aussi planter un goyavier, un manguier ou un avocatier. Enfin, on agrémentera le tout de quelques pieds de melon.
On termine avec les herbes aromatiques et officinales. En ce qui concerne les premières, on ne retrouve que des noms familiers : sauge, menthe, anis, persil, sarriette, coriandre, cumin, fenouil, cerfeuil, romarin… Toutes ces plantes étaient en effet déjà cultivées au temps des jardins médiévaux ! Parmi les herbes médicinales caractéristiques d’un jardin de curé traditionnel, on peut citer la verveine, la rue et la fameuse mandragore, à laquelle on a longtemps prêté de grandes vertus magiques, et qui est en fait antispasmodique, anti-inflammatoire… et hallucinogène !
Cette drôle d’appellation est originaire du Moyen Âge où elle désignait un jardin clos situé près d’une congrégation religieuse et qui incluait à la fois verger, potager et lieu d’agrément. Nourrir, soigner et décorer étant en effet les trois fonctions principales d’un jardin de curé, on y trouvait donc des fruits et des légumes, des fleurs et des plantes d’ornement, des herbes aromatiques et médicinales... C’était également un lieu de paix et de méditation. Le jardin de curé a perduré jusqu’à notre époque, même s’il n’est bien sûr plus réservé aux seuls membres du clergé ! De nos jours, c’est un style de jardin dont la particularité est de mélanger l’utile à l’agréable, par opposition aux jardins traditionnels où les fleurs sont habituellement séparées des légumes, ceux-ci étant parfois relégués au fin fond du jardin. Dans un jardin de curé, tous les éléments qui le composent sont mis en valeur de façon égale.
L’aménagement d’un jardin de curé obéit à des règles aussi simple s que précises. Les cultures y sont ordonnées en carrés ou en rectangles, dans lesquels les rangées de fleurs alternent avec celles de légumes. Ces carrés sont entourés par des haies basses de buis, d’if ou de cyprès et séparés par des allées bordées de plantes vivaces, de petits arbres fruitiers ou d’herbes aromatiques et médicinales. Enfin, au centre des jardins de curé d’autrefois, on trouvait parfois un cadran solaire et très souvent un puits, qui en facilitait l’arrosage. De nos jours, on peut remplacer ce dernier par un bassin ou même par une petite fontaine.
Il est possible de cultiver toutes sortes de plantes dans un jardin de curé, mais les plus caractéristiques sont ce que l’on appelle les fleurs à couper (glaïeuls, zinnias, dahlias, chrysanthèmes, oeillets, marguerites) destinées à l’origine à décorer l’église ou le presbytère. On peut y ajouter des giroflées, des capucines, des tournesols, des gerberas… La plante incontournable du jardin de curé reste toutefois le rosier : on en trouvait en effet dans tous les jardins d’antan. Pour donner à son jardin un aspect plus contemporain, on peut y installer une pergola sur laquelle on fait pousser des plantes grimpantes comme la glycine ou le chèvrefeuille.
En ce qui concerne les légumes, il n’existe pas non plus de règles. Artichauts, aubergines, carottes… On peut y cultiver tous ceux que l’on veut. De plus, comme les fleurs et légumes sont mélangés à l’intérieur des carrés, pourquoi ne pas agencer ceux-ci par couleur ? Un exemple ? Un carré « rouge » avec des roses, des pieds de tomates ou des poivrons et du basilic pourpre.
La partie verger d’un jardin de curé est habituellement représentée par de petits arbres fruitiers, fraisiers, framboisiers auxquels s’ajoutent quelques pieds de vigne. On peut aussi planter un goyavier, un manguier ou un avocatier. Enfin, on agrémentera le tout de quelques pieds de melon.
On termine avec les herbes aromatiques et officinales. En ce qui concerne les premières, on ne retrouve que des noms familiers : sauge, menthe, anis, persil, sarriette, coriandre, cumin, fenouil, cerfeuil, romarin… Toutes ces plantes étaient en effet déjà cultivées au temps des jardins médiévaux ! Parmi les herbes médicinales caractéristiques d’un jardin de curé traditionnel, on peut citer la verveine, la rue et la fameuse mandragore, à laquelle on a longtemps prêté de grandes vertus magiques, et qui est en fait antispasmodique, anti-inflammatoire… et hallucinogène !
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