En 2018, la journée mondiale de la Femme durera 3 jours ! Toutes seront à l’honneur du 2 au 4 mars à la Maison des Artisans. L’occasion de dresser le portrait de Mia Saw, créatrice du Caillou invitée à y présenter un défilé haute-couture.
Elle est de celles qui aiment les contes de fées et les légendes héroïques. Ces femmes avec une forte personnalité. Celles qui ont marqué le monde avec un parcours atypique et inspirant. Mia Saw crée des robes. Pour nous, pour toutes.
C’est au Burkina-Faso, son pays d’origine, que Mia rencontre le tissu. Autodidacte, elle apprend à coudre, en se trouant les doigts, en essayant, en se cassant parfois les dents.
« Les vêtements que mes parents m'offraient n'étaient jamais à mon goût alors je découpais, j'osais, je délirais ! »
Son mantra ? « Que va piano va sano, sans hésiter !» dit la jeune créatrice. Après son bac, elle s’envole pour Paris, à la recherche d’une autre vie. Étudiante en communication la journée, tricot, broderie et couture sont ses occupations quand le soir arrive. Débrouillarde comme pas deux, elle montre ses créations à tous les gens qu’elle croise. Son réseau s’étoffe, elle devient styliste pour quelques « happy few » et se fait un petit nom en collaborant à quelques clips.
En 2008, elle a vingt ans. Une rencontre, un mariage, une nouvelle vie : ce sera Nouméa. C’est reparti pour un tour. À force de petits jobs et de contacts, le MV Lounge et le JP’s lui offrent une visibilité pour présenter ses collections. Cette fois-ci c’est du sérieux. Elle part à la conquête de perfectionnements, de connaissances et de techniques de créations d'hier et d'aujourd'hui. En Afrique, elle apprend la maîtrise de la teinture artistique sur textile, en Nouvelle-Calédonie, elle assimile le tressage de la fibre naturelle et en Bretagne, elle s'attaque à la broderie d'art chez Pascal Jaouen, un brodeur dont la réputation n’est plus à faire.
▶ ▶ ▶ POUR ALLER PLUS LOIN : notre page complète sur le Salon de la Femme
Alors après dix ans à se chercher, huit ans à rêver, cinq ans à se décider, trois ans à se former, la marque « Merita Legende » voit le jour.
« C’est une jeune marque en pleine installation »
La jeune créatrice met un point d’honneur à aller à la rencontre de chaque femme à travers des collections en perpétuel mouvement. Elle espère que la performance présentée pour ce Salon de la Femme, sa troisième du genre, l’intronisera officiellement. Le pitch est alléchant : 10 tenues racontant l'univers d'une femme fantasque, dénuée de cette beauté ordinaire. Beauté singulière, troublante, piquante, tant fragile que vorace. « Ce défilé est un hello, un petit coucou pour me présenter officiellement en tant que styliste », plaisante-t-elle. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !
© Ivan Zupancïc
Le défilé de haute couture sera présenté par l’artiste Merita Legend le vendredi 2 mars à 17h à la Maison des Artisants
Elle est de celles qui aiment les contes de fées et les légendes héroïques. Ces femmes avec une forte personnalité. Celles qui ont marqué le monde avec un parcours atypique et inspirant. Mia Saw crée des robes. Pour nous, pour toutes.
C’est au Burkina-Faso, son pays d’origine, que Mia rencontre le tissu. Autodidacte, elle apprend à coudre, en se trouant les doigts, en essayant, en se cassant parfois les dents.
« Les vêtements que mes parents m'offraient n'étaient jamais à mon goût alors je découpais, j'osais, je délirais ! »
Son mantra ? « Que va piano va sano, sans hésiter !» dit la jeune créatrice. Après son bac, elle s’envole pour Paris, à la recherche d’une autre vie. Étudiante en communication la journée, tricot, broderie et couture sont ses occupations quand le soir arrive. Débrouillarde comme pas deux, elle montre ses créations à tous les gens qu’elle croise. Son réseau s’étoffe, elle devient styliste pour quelques « happy few » et se fait un petit nom en collaborant à quelques clips.
En 2008, elle a vingt ans. Une rencontre, un mariage, une nouvelle vie : ce sera Nouméa. C’est reparti pour un tour. À force de petits jobs et de contacts, le MV Lounge et le JP’s lui offrent une visibilité pour présenter ses collections. Cette fois-ci c’est du sérieux. Elle part à la conquête de perfectionnements, de connaissances et de techniques de créations d'hier et d'aujourd'hui. En Afrique, elle apprend la maîtrise de la teinture artistique sur textile, en Nouvelle-Calédonie, elle assimile le tressage de la fibre naturelle et en Bretagne, elle s'attaque à la broderie d'art chez Pascal Jaouen, un brodeur dont la réputation n’est plus à faire.
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Alors après dix ans à se chercher, huit ans à rêver, cinq ans à se décider, trois ans à se former, la marque « Merita Legende » voit le jour.
« C’est une jeune marque en pleine installation »
La jeune créatrice met un point d’honneur à aller à la rencontre de chaque femme à travers des collections en perpétuel mouvement. Elle espère que la performance présentée pour ce Salon de la Femme, sa troisième du genre, l’intronisera officiellement. Le pitch est alléchant : 10 tenues racontant l'univers d'une femme fantasque, dénuée de cette beauté ordinaire. Beauté singulière, troublante, piquante, tant fragile que vorace. « Ce défilé est un hello, un petit coucou pour me présenter officiellement en tant que styliste », plaisante-t-elle. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !
© Ivan Zupancïc
Le défilé de haute couture sera présenté par l’artiste Merita Legend le vendredi 2 mars à 17h à la Maison des Artisants
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