Face à un cancer, les femmes ont tendance à s’oublier. La socio- esthétique est un soin support qui les aide à surmonter les problématiques de peau et la perte de cheveux, conséquences de leurs traitements. Et à retrouver confiance.
Depuis janvier, Elsa Granier, socio-esthéticienne diplômée, organise une fois par mois un atelier à la clinique Kuindo-Magnin et au Médipôle destiné aux femmes atteintes d’un cancer afin qu’elles prennent soin d’elles. « Ces ateliers permettent de les aider en leur donnant des conseils, en les accompagnant pendant leur traitement et en les rassurant par rapport à leur nouvelle image qui peut être mise à mal », explique Elsa Granier.
Le cancer peut en effet faire perdre confiance et engendrer une peur d’affronter le regard des autres. « Avec la maladie, elles ont tendance à s’oublier, à ne plus se maquiller, à ne plus s’occuper de leur corps. Les soins de socio-esthétique vont leur permettre de mieux accepter leur image, et renforcer l’estime d’elles-mêmes et leur confiance », poursuit Elsa Granier. On le sait, les traitements contre la maladie entraînent des changements physiques. « La peau devient plus sèche et sensible, sans parler de la perte des cheveux, des sourcils et des cils », souligne Elsa Granier. Avec bienveillance, la socio-esthéticienne va leur prodiguer des conseils et indiquer des produits adaptés à leurs problèmes de peau, c’est-à-dire hypoallergéniques, sans conservateurs chimiques. « Je vais leur apprendre également à se maquiller pour avoir bonne mine, pour faire ressortir leurs yeux quand elles n’ont plus de cils ou de sourcils, dessiner le contour des sourcils afin qu’elles puissent ensuite être autonomes et le refaire sans moi », précise Elsa Granier.
La socio-esthéticienne s’attache à leur montrer la technique pour nouer un bandeau. © Stéphane Ducandas
La socio-esthéticienne s’attache par ailleurs à leur montrer la technique pour nouer un bandeau ou encore à regarder avec elles quelle est la perruque la plus adéquate avec leur forme de visage et la carnation de leur peau. Ces ateliers sont riches d’échanges. « Lors de ces ateliers, l’ambiance est très conviviale. Les femmes se confient, ne sont pas seules face à la maladie, se reprennent en main, et s’échangent même des astuces, plaisantent, indique Elsa Granier. J’aime l’idée que pendant un temps, elles ne se sentent plus à l’hôpital mais dans un salon d’esthétique, un espace de bien-être. »
La socio-esthétique contribue à retrouver l’estime de soi et le sourire. © Stéphane Ducandas
atelier soin du visage, atelier auto-maquillage, atelier manucure et atelier conseil en image. Pour y participer, il faut s’inscrire au bureau du Comité Nouvelle-Calédonie- Ligue Nationale contre le cancer situé au Médipôle et à la clinique Kuindo-Magnin. Les soins socio-esthétiques sont pris en charge par la Ligue.
Chaque année, le mois d’octobre est consacré à la campagne de lutte contre le cancer du sein. L'Agence sanitaire et sociale met l'accent sur la prévention. Si cette maladie reste la première cause de décès chez les femmes sur le territoire, un dépistage précoce peut encore sauver des vies. Les femmes doivent ainsi se surveiller par de l’autopalpation régulière et participer, à partir de 50 ans, au programme de dépistage mis en place par l’Agence sanitaire et sociale, consistant à réaliser gratuitement une mammographie de dépistage. Chaque année, plus de 160 cas de cancer du sein sont diagnostiqués en Nouvelle-Calédonie.
Texte : Frédérique de Jode
Depuis janvier, Elsa Granier, socio-esthéticienne diplômée, organise une fois par mois un atelier à la clinique Kuindo-Magnin et au Médipôle destiné aux femmes atteintes d’un cancer afin qu’elles prennent soin d’elles. « Ces ateliers permettent de les aider en leur donnant des conseils, en les accompagnant pendant leur traitement et en les rassurant par rapport à leur nouvelle image qui peut être mise à mal », explique Elsa Granier.
Le cancer peut en effet faire perdre confiance et engendrer une peur d’affronter le regard des autres. « Avec la maladie, elles ont tendance à s’oublier, à ne plus se maquiller, à ne plus s’occuper de leur corps. Les soins de socio-esthétique vont leur permettre de mieux accepter leur image, et renforcer l’estime d’elles-mêmes et leur confiance », poursuit Elsa Granier. On le sait, les traitements contre la maladie entraînent des changements physiques. « La peau devient plus sèche et sensible, sans parler de la perte des cheveux, des sourcils et des cils », souligne Elsa Granier. Avec bienveillance, la socio-esthéticienne va leur prodiguer des conseils et indiquer des produits adaptés à leurs problèmes de peau, c’est-à-dire hypoallergéniques, sans conservateurs chimiques. « Je vais leur apprendre également à se maquiller pour avoir bonne mine, pour faire ressortir leurs yeux quand elles n’ont plus de cils ou de sourcils, dessiner le contour des sourcils afin qu’elles puissent ensuite être autonomes et le refaire sans moi », précise Elsa Granier.
La socio-esthéticienne s’attache à leur montrer la technique pour nouer un bandeau. © Stéphane Ducandas
La socio-esthéticienne s’attache par ailleurs à leur montrer la technique pour nouer un bandeau ou encore à regarder avec elles quelle est la perruque la plus adéquate avec leur forme de visage et la carnation de leur peau. Ces ateliers sont riches d’échanges. « Lors de ces ateliers, l’ambiance est très conviviale. Les femmes se confient, ne sont pas seules face à la maladie, se reprennent en main, et s’échangent même des astuces, plaisantent, indique Elsa Granier. J’aime l’idée que pendant un temps, elles ne se sentent plus à l’hôpital mais dans un salon d’esthétique, un espace de bien-être. »
La socio-esthétique contribue à retrouver l’estime de soi et le sourire. © Stéphane Ducandas
atelier soin du visage, atelier auto-maquillage, atelier manucure et atelier conseil en image. Pour y participer, il faut s’inscrire au bureau du Comité Nouvelle-Calédonie- Ligue Nationale contre le cancer situé au Médipôle et à la clinique Kuindo-Magnin. Les soins socio-esthétiques sont pris en charge par la Ligue.
Chaque année, le mois d’octobre est consacré à la campagne de lutte contre le cancer du sein. L'Agence sanitaire et sociale met l'accent sur la prévention. Si cette maladie reste la première cause de décès chez les femmes sur le territoire, un dépistage précoce peut encore sauver des vies. Les femmes doivent ainsi se surveiller par de l’autopalpation régulière et participer, à partir de 50 ans, au programme de dépistage mis en place par l’Agence sanitaire et sociale, consistant à réaliser gratuitement une mammographie de dépistage. Chaque année, plus de 160 cas de cancer du sein sont diagnostiqués en Nouvelle-Calédonie.
Texte : Frédérique de Jode
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