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Lumière bleue, démêler le vrai du faux

Lumière bleue, démêler le vrai du faux
 

Accusée de causer des problèmes de sommeil, d’abîmer nos yeux ou encore d’endommager notre épiderme, la lumière bleue est le nouveau fléau santé de l’ère numérique. Pourtant, peu savent en quoi elle consiste et quels sont ses réels méfaits. On fait le point.

Que ce soit pour travailler sur un poste informatique, se détendre devant un film ou échanger avec des amis sur les réseaux sociaux, la majeure partie d’entre nous passe quotidiennement plusieurs heures devant un écran. D’après une étude menée en 2021 par le fournisseur de réseau privé NordVPN, ce temps a considérablement augmenté depuis le début de la pandémie pour s’élever à 56 heures hebdomadaires en France, soit une moyenne de 8 heures par jour ! Loin d’être anodin, ce changement dans nos modes de vie aurait un lourd impact négatif sur notre santé. En effet, en plus des troubles musculo-squelettiques résultant des heures passées assis devant un ordinateur ou une console, nos yeux souffrent grandement de la surexposition à la fameuse lumière bleue des écrans. Il peut cependant être difficile de s’en prémunir, tant on entend tout et son contraire à ce sujet ! On vous aide à démêler le vrai du faux.

La lumière bleue n’est pas naturelle

Faux. La lumière bleue fait partie du spectre de la lumière blanche, émise naturellement par le soleil et les sources de lumière artificielle comme les ampoules, LED et écrans. Ses longueurs d’onde se situent entre 380 et 500 nanomètres. On différencie généralement la lumière bleu turquoise, bénéfique pour le moral, et la lumière bleu-violet, dont les rayons peuvent endommager la rétine en cas de forte intensité.

La lumière bleue peut causer des troubles visuels graves

Vrai. En excès, la lumière bleue des écrans est néfaste pour la santé oculaire. Ainsi, à court terme, elle peut engendrer des maux de tête, de la sécheresse, des irritations, une vision trouble et une sensation de fatigue qui peut devenir chronique. Plus préoccupant encore, la surexposition à la lumière bleue aurait, selon plusieurs études, des conséquences à long terme. Elle augmenterait notamment les risques de dégénérescence maculaire liée à l’âge ou DMLA (une pathologie incurable entraînant une perte de la vision centrale et pouvant mener à la cécité), de cataracte, de glaucome et autres maladies dégénératives rétiniennes.

Les filtres sont la meilleure solution pour se protéger

Faux. L’efficacité des filtres anti-lumière bleue n’a pas été scientifiquement prouvée, la plupart des ophtalmologistes jugeant insuffisants les tests menés in vitro. Pour les professionnels de santé, mieux vaut miser sur des lunettes équipées de verres photoprotecteurs spécifiques, notamment pour les personnes les plus sensibles, ou, mieux encore, réduire tout simplement le temps passé devant les écrans, dont la consommation actuelle est excessive, avec ou sans filtre.

Certains sont plus sensibles que d’autres

Vrai. Les enfants et adolescents de moins de 14 ans, dont le cristallin ne filtre pas la lumière aussi efficacement que celui des adultes, mais aussi les personnes dépourvues de cristallin, porteuses d’un cristallin artificiel, consommant des substances photo-sensibilisantes ou atteintes de certaines maladies oculaires souffrent davantage des effets nocifs de la lumière bleue.

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La lumière bleue causerait des problèmes cutanés

Faux. Contrairement à ce qu’affirment plusieurs marques de cosmétiques, il n’existe aucune preuve formelle de la nocivité de la lumière bleue sur la peau. Les soins dermatologiques censés la bloquer reposeraient donc avant tout sur un argument marketing ! En revanche, si vous redoutez les effets sur le vieillissement cutané des rayons UV, on ne saurait que trop vous conseiller une bonne crème solaire.

Le soir, la lumière des écrans peut perturber le sommeil

Vrai. Dès la tombée de la nuit, il est impératif de limiter le temps passé devant vos écrans, sous peine d’éprouver des difficultés à tomber dans les bras de Morphée. La lumière bleue perturbe le cycle circadien en bloquant la sécrétion de mélatonine, une hormone favorisant l’endormissement. Toutefois, des études ont prouvé que les interactions sociales liées aux écrans (messages, vidéos, réseaux sociaux) stimulent encore plus le cerveau et l’empêchent ainsi de passer en mode « veille ». Quelques heures avant le coucher, on bannit donc les tablettes et les smartphones !

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Que ce soit pour travailler sur un poste informatique, se détendre devant un film ou échanger avec des amis sur les réseaux sociaux, la majeure partie d’entre nous passe quotidiennement plusieurs heures devant un écran. D’après une étude menée en 2021 par le fournisseur de réseau privé NordVPN, ce temps a considérablement augmenté depuis le début de la pandémie pour s’élever à 56 heures hebdomadaires en France, soit une moyenne de 8 heures par jour ! Loin d’être anodin, ce changement dans nos modes de vie aurait un lourd impact négatif sur notre santé. En effet, en plus des troubles musculo-squelettiques résultant des heures passées assis devant un ordinateur ou une console, nos yeux souffrent grandement de la surexposition à la fameuse lumière bleue des écrans. Il peut cependant être difficile de s’en prémunir, tant on entend tout et son contraire à ce sujet ! On vous aide à démêler le vrai du faux.

La lumière bleue n’est pas naturelle

Faux. La lumière bleue fait partie du spectre de la lumière blanche, émise naturellement par le soleil et les sources de lumière artificielle comme les ampoules, LED et écrans. Ses longueurs d’onde se situent entre 380 et 500 nanomètres. On différencie généralement la lumière bleu turquoise, bénéfique pour le moral, et la lumière bleu-violet, dont les rayons peuvent endommager la rétine en cas de forte intensité.

La lumière bleue peut causer des troubles visuels graves

Vrai. En excès, la lumière bleue des écrans est néfaste pour la santé oculaire. Ainsi, à court terme, elle peut engendrer des maux de tête, de la sécheresse, des irritations, une vision trouble et une sensation de fatigue qui peut devenir chronique. Plus préoccupant encore, la surexposition à la lumière bleue aurait, selon plusieurs études, des conséquences à long terme. Elle augmenterait notamment les risques de dégénérescence maculaire liée à l’âge ou DMLA (une pathologie incurable entraînant une perte de la vision centrale et pouvant mener à la cécité), de cataracte, de glaucome et autres maladies dégénératives rétiniennes.

Les filtres sont la meilleure solution pour se protéger

Faux. L’efficacité des filtres anti-lumière bleue n’a pas été scientifiquement prouvée, la plupart des ophtalmologistes jugeant insuffisants les tests menés in vitro. Pour les professionnels de santé, mieux vaut miser sur des lunettes équipées de verres photoprotecteurs spécifiques, notamment pour les personnes les plus sensibles, ou, mieux encore, réduire tout simplement le temps passé devant les écrans, dont la consommation actuelle est excessive, avec ou sans filtre.

Certains sont plus sensibles que d’autres

Vrai. Les enfants et adolescents de moins de 14 ans, dont le cristallin ne filtre pas la lumière aussi efficacement que celui des adultes, mais aussi les personnes dépourvues de cristallin, porteuses d’un cristallin artificiel, consommant des substances photo-sensibilisantes ou atteintes de certaines maladies oculaires souffrent davantage des effets nocifs de la lumière bleue.

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La lumière bleue causerait des problèmes cutanés

Faux. Contrairement à ce qu’affirment plusieurs marques de cosmétiques, il n’existe aucune preuve formelle de la nocivité de la lumière bleue sur la peau. Les soins dermatologiques censés la bloquer reposeraient donc avant tout sur un argument marketing ! En revanche, si vous redoutez les effets sur le vieillissement cutané des rayons UV, on ne saurait que trop vous conseiller une bonne crème solaire.

Le soir, la lumière des écrans peut perturber le sommeil

Vrai. Dès la tombée de la nuit, il est impératif de limiter le temps passé devant vos écrans, sous peine d’éprouver des difficultés à tomber dans les bras de Morphée. La lumière bleue perturbe le cycle circadien en bloquant la sécrétion de mélatonine, une hormone favorisant l’endormissement. Toutefois, des études ont prouvé que les interactions sociales liées aux écrans (messages, vidéos, réseaux sociaux) stimulent encore plus le cerveau et l’empêchent ainsi de passer en mode « veille ». Quelques heures avant le coucher, on bannit donc les tablettes et les smartphones !

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